
Ernest Lami de Nozan
Quick Facts
Intro | Director of telegraphs Chappe, painter, miniaturist, French glass painter | ||
A.K.A. | Claude-Ernest Lami de Nozan | ||
Was | Painter Artist Glass artist Glass painter | ||
From | France | ||
Field | Arts | ||
Gender | male | ||
Birth | 13 August 1795, Paris, France | ||
Death | 4 June 1881, 9th arrondissement of Paris, France (aged 85 years) | ||
Star sign | Leo | ||
Family |
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Biography
Claude Ernest Lami de Nozan est un administrateur du télégraphe, peintre d'histoire, miniaturiste et peintre-verrier français, né à Paris le 20 thermidor an III (), et mort dans la même ville, peut-être 1867 mais il est cité comme exposant à l'Exposition universelle de 1873, à Vienne, pour six plats décoratifs en porcelaine laquée et deux plats à l'Exposition universelle de 1876. Il est cité comme peintre-verrier dans l'Annuaire publié par La Gazette des beaux-arts 1870-1872 sous le nom de Lamy de Nozan. Le site Geneanet donne comme date de décès le , à Paris, 9 arrondissement, 23 rue de Boulogne.
Biographie
Claude Ernest Lami de Nozan est libraire-éditeur de livres d'art à Paris en 1828, breveté le , en remplacement de Henri-Jules Jeannin, démissionnaire.
Grâce à l'appui du duc de Nemours, il a été nommé directeur des lignes télégraphiques aériennes. Il est directeur-suppléant à Paris en 1833, directeur par intérim à Semur-en-Auxois, puis à Marseille, directeur provisoire à Narbonne en 1834. Il est nommé directeur à Toulouse le où il est resté jusqu'en quand il est remplacé par Pierre-Félix d'Esparbès de Lussan (1804-1871). Il est séquestré en 1848. N'étant pas débordé de travail, il a occupé son temps libre comme peintre puis peintre-verrier. Relevé de ses fonctions à Toulouse pour une raison inconnue, il est nommé à Caen. Il a quitté Caen en 1859 pour devenir gérant à Paris de la « Compagnie du Télégraphe électrique de la Méditerranée » créée sous le nom The Mediterranan Electric Telegraph en 1853 avec un capital social de 7 500 000 francs, société en commandite sous la raison John W. Brett et compagnie. Il est mis à la retraite en 1863 après avoir liquidé la Compagnie à la suite de la prise de contrôle du projet par le gouvernement en 1861. Le , il fait déposer une demande de brevet d'invention sur « Improvements in the construction of submarine telegraph cables ».
Il a exposé au Salon entre 1833 et 1877. Il a obtenu une médaille de 3 classe en 1833.
Ernest Lami de Nozan a peint aussi des miniatures sur vélin, des manuscrits, des canons d'autel dans le goût du Moyen Âge. Il a aussi peintre sur porcelaine d'après Emmanuel Bénézit. Il a ouvert un atelier de fabrication de vitraux à Toulouse. En 1839 il intervient sur les vitraux de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse en réalisant les vitraux représentant saint Pierre et saint Paul dans la chapelle des fonts baptismaux et deux ans plus tard il y restaure un vitrail du XV siècle.
Dans les Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France pour les années 1847 à 1852 il est écrit qu'il est directeur du télégraphe optique Chappe (de 1835 à 1853) et peintre-verrier, membre du bureau de la Société archéologique du Midi de la France. Il est encore cité dans le tome VII des Mémoires comme directeur des télégraphes et membre correspondant. Il est le directeur de la Société archéologique du Midi de la France en 1852 et donne le compte-rendu des travaux de la société pour cette année. Dans l'article qu'il publie en 1852 dans les Mémoires, il critique le vitrail de la Passion réalisé pour l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris accusant ce vitrail réalisé dans le style du XII siècle placé dans une église du XV d'être un « anachronisme et un vandalisme parlant ».
L'Illustration du , n 65, donne un article sur un vitrail qu'il a réalisé avec Auguste Galimard pour l'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Paris.
Il a réalisé en 1846 huit vitraux pour le chœur de l'église Saint-Laurent de Paris sur des cartons d'Auguste Galimard, cités dans L'Illustration, en 1847. Trois de ces verrières sont encore visibles.
En 1847 est lancé un concours pour la restauration des vitraux de la Sainte-Chapelle du Palais. Lami de Nozan fait partie des onze peintres-verriers qui ont été choisis. Les autres participants sont Joseph Vigné, Georges Bontemps, Henri Gérente, Antoine Lusson, Émile Thibaud, Pierre Hachette, Étienne Hormidas Thévenot, Laurent-Charles Maréchal dit Maréchal de Metz, Azémar et Prosper Lafaye. C'est Henri Gérente qui est classé premier. Après sa mort, en 1849, il est remplacé par Antoine Lusson assisté du cartonnier Auguste Steinheil.
À partir de 1850 il a dessiné des cartons de vitraux archéologiques pour la cathédrale de Toulouse et des vitraux pour les églises des Hautes-Pyrénées, à Bagnères-de-Luchon et Saint-Jory.
Il a réalisé les cartons des verrières de l'église de Bagnères-de-Luchon en 1850, d'après Bénézit, et Robert Gavelle a noté sur un des vitraux « Ern. de Nozan - Toulouse 1850 » qui est un vestige d'un vitrail consacré au Couronnement de la Vierge.
En 1851, il présente à la Commission des Monuments historiques un projet de vitraux pour la basilique Saint-Sernin qui n'est pas accepté.
En 1855, il est présent à l'exposition artistique de l'Institut des provinces à Caen avec l’atelier parisien d’Oudinot-Harpignies, Eugène Hucher et l’atelier du Carmel du Mans.
Avec Paul Nicod, Prosper Lafaye et Eugène Oudinot, il a été embauché par l'architecte Victor Baltard pour réaliser les vitraux de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles de Paris. Ces vitraux représentent dix figures d'anges, réalisés en 1859. Ils ont été détruits en 1871.
Une partie des vitraux qu'il a réalisés ont disparu car la technique de réalisation des vitraux n'était pas encore au point.
Il a été le premier restaurateur des vitraux d'Arnaud de Moles se trouvant dans l'église Saint-Laurent de Fleurance.
Il a formé Louis-Victor Gesta.
Famille
Il s'est marié vers 1822 avec Marie Constance Blondelle (1798-1859) et a eu deux enfants, dont un, Eugène Arthur Lami de Nozan (Paris 1825-Dijon 1906), est devenu inspecteur du télégraphe électrique à Vesoul.
Son frère, Louis Eugène Lami, a été un peintre connu, proche de la famille royale.
Publications
- « De la peinture sur verre. Que doit-elle être au XIX siècle ? », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, tome VI, années 1847 à 1852, p. 325-354 (lire en ligne)
- De la peinture sur verre, Imprimerie Mourgues, Paris, 1863
